samedi 14 avril 2018

Death Of Lovers ‎– The Acrobat

Il m'aura fallu quelques temps pour apprécier pleinement le premier album des ricains de Death Of Lovers. Plusieurs mois après sa sortie, je dois reconnaître que c'est un disque qui avait parfaitement sa place dans la Crème de la crème 2017. Je me suis même habitué à la pochette.



Il faut dire que le disque empile les bons moments : on pense à Depeche Mode, à Actionslacks, aux Chameleons, et dans les contemporains Viet Cong, Soft Kill, Drab Majesty, Merchandise... la cour des grands.



L'album bénéficie d'une production royale. Ça change des démos enregistrées dans des bat caves. Ici, on nage dans l'onctueux, le suave, le merveilleux. Super boulot ! mais les compos ne sont pas en reste, l'album est riche, équilibré, il s'écoute sans fin.



Le choix des deux morceaux n'a pas été évident. Il faut absolument poser ses oreilles sur tout le disque. J'aurais aussi pu choisir Orphans Of The Smog et Perfect History, que j'aime tout autant. J'ajoute donc la video de l'album complet. (Ph)





samedi 7 avril 2018

Goldendust ‎– Goldendust

J'admire les aventures du label de Shawn Reed depuis la fin des années 2000. Sa capacité à suivre une ligne cohérente, entre le hardcore déglingué des FNU Ronnies et la new wave de Blessure Grave m'a toujours épaté, tout comme sa propension à jouer de la cassette. C'est pourtant bien d'un vinyle dont on causera aujourd'hui avec le seul et unique album de Goldendust.



Le LP fait suite à une excellente cassette 4 titres qui préfigurait déjà la beauté de la chose : un temps grisâtre, des synthés fluides, une voiture passe sans s'arrêter. La voix traîne, reste humaine. Elle n'est pas surtraitée, elle colle à l'ambiance. Le vinyle apporte une production légèrement plus clean et de morceaux en plus, dont mon hit du disque qui se nomme Forever Midnight.



J'aime beaucoup la pochette sérigraphiée, l'artwork du disque me rappelle un peu l'esprit post-punk / neofolk qu'on trouve chez Death In June.  La zik va plutôt chercher du côté de Gary Numan. Mélange parfait.



Le disque est plutôt court, 8 titres. Pas de fioritures, ni de longueurs, juste de la très belle facture qui passe et repasse sur la platine sans jamais lasser. Il serait quand même temps d'entendre une suite, mais je ne suis malheureusement pas sûr que le groupe existe toujours... (Ph)